L’attaquant des Olympiques de Gatineau Mikaël Martel lance la ligne Up’N Down
Un joueur de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a lancé sa propre ligne de vêtements sport afin d’amasser des fonds pour les personnes atteintes de trisomie 21 et, du coup, sensibiliser la population à cette cause.
Mikael Martel évoluait en début de saison avec l’Océanic de Rimouski, tout en poursuivant ses études collégiales en techniques policières. Dans le cadre d’un de ses cours, il devait donner 25 heures de son temps sous forme de bénévolat ou d’implication communautaire.https://d39b51f8f6080cf24b3edebc44b9d00c.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html
De fil en aiguille, l’athlète qui aura vingt ans le 10 avril décide de se jumeler avec un partisan de l’équipe, Ely, un adolescent de 15 ans atteint de trisomie 21. De là sont nées une grande amitié et, par ricochet, l’idée de la ligne de vêtements.
« En Ely, j’ai découvert quelqu’un d’incroyable, toujours enjoué et de bonne humeur. Cela m’a fait prendre conscience que nous sommes choyés et qu’il faut prendre le temps d’écouter ces personnes qui sont exceptionnelles, brillantes et attachantes », raconte le costaud gaillard de 6 pi et 2 po et 205 lb au cœur tendrePHOTO COURTOISIE
Up’N Down
Une idée germe alors dans la tête de Mikael Martel : lancer une ligne de vêtements pour à la fois amasser des fonds pour les personnes atteintes de trisomie 21 et sensibiliser la population à cette cause.
Ne faisant ni une ni deux, il réussit en quelques mois à mettre son projet sur pied, si bien que le 21 mars dernier, Journée mondiale de la trisomie 21, la collection Up’N Down, en référence au syndrome de Down, vît le jour.
Dans chaque logo de la gamme est intégré celui de la trisomie 21, si bien que chaque personne qui porte un vêtement de la collection devient en quelque sorte un ambassadeur de la cause. De plus, jusqu’à 5 $ par article vendu sont remis au Regroupement pour la Trisomie 21. En une semaine, quelque 1500 $ avaient déjà été recueillis pour l’organisme.
« Une grande majorité d’entre nous ne connaît pas ce syndrome, au point où certains regardent ceux qui en sont atteints comme s’ils étaient des étrangers. Mon expérience avec Ely m’a permis de réaliser qu’une personne avec la trisomie 21 n’est pas si différente et que nous devrions plutôt nous en inspirer », croit avec ferveur le hockeyeur.https://d39b51f8f6080cf24b3edebc44b9d00c.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.htmlPHOTO COURTOISIE
Amitié
Même si Mikael Martel a été échangé au club de sa région natale, les Olympiques de Gatineau, à la mi-janvier, il ne compte pas pour autant couper les liens avec Ely ou abandonner la cause. Les deux amis tentent de communiquer ensemble au moins une fois par semaine via FaceTime.
« Ce projet m’a donné une bonne leçon de vie. Je veux le mener le plus loin possible. J’ai d’ailleurs l’intention de m’impliquer dans des organismes liés à la cause lorsque le permettront les mesures sanitaires. C’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur », a tenu à préciser le sympathique jeune homme.